LA COMMANDERIE

Jeudi 7 Juin, 21h25

La route quitte enfin la forêt et débouche dans une immense clairière. Puis l’autocar tourne pour entrer dans le parc d’une grande propriété.
Au bout de l’allée gravillonnée une grande maison un peu ancienne, un petit château constitué de trois corps de styles différents et de ce qui semble une tour sur l'arrière forme un ensemble qui à défaut d’être esthétique semble chaleureux et agréable.



L’autocar s’arrête.
Sur la droite sont garés trois véhicules dont un gros 4x4 de fabrication américaine. Dans l’encadrement de la porte sont campés plusieurs personnes qui semblent vous attendre :
- Une jeune femme brune, la peau mat, en sari.
- Une femme entre deux ages, blonde, souriante, vêtue de manière neutre.
- Un homme entre deux âges métissé latino, jean et chemise à carreaux.
- Un homme pas très grand, portant la moustache et un uniforme d’été en coton couleur sable, chaussettes avec un short juste au dessus du genou.
Il semble être le responsable du groupe. Il fait trois pas dans votre direction, joint les pieds, place la badine qu'il portait de la main droite sous son bras gauche, redresse la tête et vous accueille d'une voix forte et claire.
« Bienvenus à la Commanderie. »

Et aussitôt, il organise votre arrivée.
«Major MacLambert. Votre hôte !
Je vous présente, Lakmé Patil, Siergo Robrédo et Madame Herman. Nous manquons un peu d’effectif aussi allons nous vous montrer vos chambres et vous aider à y porter vos bagages.
Rendez-vous dans la bibliothèque dans exactement quinze minutes. La bibliothèque c’est ici à gauche. »
D’un signe il indique aux trois autres d’exécuter ses consignes.
Vous pouvez entrevoir une dévotion sans faille dans l’empressement de Madame Herman, un sourire un peu amusé sur le visage du latino et une face très aimable mais impersonnelle chez l’Indienne.

Jeudi 7 Juin, 21h25

Pourquoi êtes-vous ici ?
Le major Mac Lambert vous interpelle ainsi. Il vous semble sorti tout droit d’un film sur la seconde guerre mondiale. Uniforme de coton épais qui découvre ses genoux sur des chaussettes montantes, cravache sous le bras gauche, casquette à visière et moustaches blonde en guidon de vélo.

POURQUOI ETES VOUS ICI ?
Martèle t il avec des intonations de sergent instructeur. Dans les confortables fauteuils de la bibliothèque, vous ne pouvez pas vous empêcher de vous redresser. Mais il ne vous laisse pas le temps de répondre :

Vous êtes ici pour obtenir une réponse !
Pas l’explication de ce phénomène qui a attiré votre attention. Même si cette explication, vous l’aurez.
Pas non plus une preuve de la véracité de ce que vous avez vu. Consciemment ou inconsciemment vous savez tous que c’est vrai.
Et il vous regarde l’un après l’autre avant de poursuivre
Vous le savez et vous l’espérez.
Depuis très longtemps. Votre êtes conscient que la réalité est plus complexe qu’elle n’en a l’air.

Non !
La question qui vous taraude plus ou moins consciemment c’est : y a-t-il une possibilité d’accéder, d’explorer ou de vivre dans cette autre réalité que vous avez entrevue.
L’univers tel que vous le connaissez vous semble étroit et aiguillonnés par ce pressentiment qu’il y a autre chose, vous aspirez à en trouver l’entrée de cet ailleurs.

Le major laisse le temps à toutes les implications de cette idée de faire leur chemin dans votre esprit.
Vous êtes venus ici pour ça.


Dehors, la nuit est tombée. Vous pouvez entendre, pas trop loin, un hibou qui hulule avant de partir en chasse.
Un volet claque.
Fionna est assise sur le bras de l'un des fauteuils. Le latino et l'indienne se tiennent en retrait près des rayonnages emplis de livres anciens. L'éclairage indirect des abats jours donne à leur visage un air irréel.

Vous vous méfiez, parce que dans vos tentatives pour déchirer le voile : vous avez été souvent déçus.
Nous allons, ce soir déchirer le voile. Vous allez accéder, chacun de vous, à la réalité.
Pas de manière métaphorique. Pas de manière ambigüe.
Non !
Chacun de vous y accédera physiquement et de manière à lever tout doute dans votre esprit.

Etes vous prêts ?
Si vous ne l'êtes pas, vous pouvez encore faire marche arrière : nous vous ramènerons à l'Hotel avec une indemnité pour votre déplacement.

C'est à vous de décider.
Maintenant !

Jerry regarde le major avec des yeux écarquillés mais ne pipe mot. Il était visiblement décidé à rester. Il acquiesce simplement, et continue à écouter le militaire.

La Russe observe froidement , de bas en haut, de haut en bas les nouveaux intervenants, le major en particulier. On devine les estimations médicales élaborées dans son esprit concernant la santé mentale de l'individu.

Elle se contente de hocher la tête pour indiquer son accord, comme si c'était une évidence.

Pocco suit tranquillement le mouvement vers la bibliothèque, gardant juste un œil sur Johannes. Visiblement, le fait que celui-ci ai dit avoir vu un ange l'a catégorisé d'office chez les fous léger.
Catégorie dans laquelle le major le rejoint un court instant, avant de continuer son ascension fulgurante vers celle des fous furieux.


Cependant, sa curiosité le pousse a acquiescer à la question, sans marquer ne serait-ce qu'un court instant d'hésitation.

Les regards se tournaient vers les trois qui n'avaient pas encore répondu. Interrogatifs.

Malgré l'air légèrement réprobateur que Moira arbore, elle hoche la tête à son tour.

Johannes scrute les visages des personnes présentes, encore, comme à peu près depuis son arrivée. Il se passe la main dans les cheveux, visiblement peu à l'aise. Entre ses doigts, il malaxe et fait passer entre ses doigts fins une gomme mie-de-pain, toute grisâtre d'avoir servi.
Il hoche la tête comme les autres, peut-être pour ne pas trop se faire remarquer ou peut-être par assentiment

Thierry pose son sac et sa valise et écoute distraitement les paroles du major. Il marmonne "Et après, y'aura un lapin blanc, et le choix entre une pillule bleue et une pillule rouge?"

Mais comme l'a dit (éructé plutôt) leur hôte, il est là pour avoir des réponses et il est clair qu'il ne les aura pas s'il recule maintenant. Du coup il acquiesce comme tout le monde

Un sourire fend le visage du major.
"Bien, très bien. Allons y."

Il se lève et se dirige vers l'une des bibliothèque. Après quelques manipulations simples sur les décorations, cette dernière s'écarte et s'ouvre comme une porte sur un escalier assez large en colimaçon. Le major se retourne vers vous.
"C'est par ici."
Et il s'enfonce dans l'escalier. L'indienne et le latino se mèlent à vous pour descendre. Fiona s'engage en dernier.

L'escalier est assez large. Bien entretenu. L'éclairage est électrique sans fioriture. Vous descendez pendant un temps assez long avant d'entrer dans une pièce assez vaste. Quelques voutes, quelques colonnes.


Au centre de la pièce, dissimulé par une colonne, se trouve un rocher taillé aux formes étrange. Haut d'environ deux mètres, en granit gris : elle a la forme d'une pyramide à trois côtés.
Ils vous invite à vous installer pour bien voir, face à l'un des côtés de cette pierre.
"Ce pierre, ce tétraèdre, est une porte pour aller ailleurs. Il suffit de l'ouvrir."

Quand vous êtes tous bien installés, il pose sa main sur cette surface minérale.
Et en un bref instant, cette face semble perdre son côté minéral pour devenir comme la surface d'un liquide, comme un écran qui s'allume. Sa main semble s'avancer à l'intérieur. Il retire sa main et aussi rapidement la surface redevient minérale.

Il se tourne encore vers vous.
"Un volontaire pour essayer ? Juste la main.... pour commencer ....."

Natalia s'était départie brièvement de son apparente froideur, souriant franchement à la boutade de Thierry sur les pillules, avant de suivre tout ce petit monde dans la crypte.

Elle suit la scène, sans mot dire, puis s'approche lorsque le major demande un volontaire.

"Ma foi... Puisque nous avons déjà fait tout ce chemin
Autant voirrrrr ou ça va nous mener...."

Elle touche la surface de la pyramide, et y laisse disparaitre sa main, sans hésiter... puis avance.

Jeudi 7 Juin, 21h40

La grande femme semble tomber dans la paroi fluide du tétraèdre. Aussitôt le latino qui s'était approché de la rouquine téméraire et slave s'empare de la deuxième main avant que celle-ci ne disparaisse.

Il la tire en arrière. On voit réapparaitre le coude, puis bientôt l'épaule. Mais la force qui s'oppose à son sauvetage semble l'emporter. Il adresse aux autres un sourire un peu amusé, un peu contraint, qui semble dire "puisqu'il faut y aller". Il a juste le temps d'ajouter
"La devuelvo"
Et il plonge à la suite de la jeune femme.

Les moustaches du major semblent friser d'agacement.
Le tétraèdre reprend son allure minérale et paisible de gros bloc de granit taillé.

smaoineachail !

L'exclamation échappe à Moira qui s'approche de la pyramide, le regard brillant de curiosité. Elle pose le bout de ses doigt contre la paroi qui semblait de pierre auparavant.

" Si ce n'est pas un tour de passe-passe, il va falloir nous expliquer comment cela fonctionne " reprend-elle avec son accent écossais.

Le doigt de Moira ne rencontre que la surface rugueuse du granit. La jeune irlandaise semble un instant décontenancée et puis il se forme comme un déclic dans son esprit.
"Cinnte" forment ses lèvres.
Et alors comme si une serrure immatérielle s'était ouverte, le face du monolithe perd sa tangibilité. Le doigt est maintenant appuyé sur une surface lumineuse. La perception de la limite est claire même si la nature physique de celle ci ne s'apparente à aucune expérience sensorielle passée.

Une main délicate se pose sur l'épaule de Moira. C'est Fionna qui s'assure que Moira ne vas pas se précipiter. "Evitons un autre plongeon accidentel." prononce t elle d'une voie douce.

"La première fois, si vous n'êtes pas guidée, vous aurez des difficultés à trouver la sortie.... Mais, donnez moi la main. A deux c'est sans danger.
Nous pouvons même y aller à trois."


Fiona prend la main de Moira "prête à tenter le grand saut ?" et tend son autre main vers le reste du groupe.
Quelqu'un la saisira t elle pour tenter l'expérience ?

"Himmel..."

La vision parfaitement inattendue de ce phénomène laisse d'abord pantois Johannes. Puis le jeune homme svelte se recule légèrement et sortant de son sac de toile noire un carnet de croquis format B5, il se met à crayonner rapidement la scène, comme captivé par les nuances changeante, la lumière... et le granit.
Il tourne une page, continue de dessiner, les yeux tantôt sur la pierre, tantôt sur sa feuille de canson léger.

Moira tend une main, et un instant il la regarde. Puis il se recule. Il ne sauterait pas dès maintenant... Pas encore.
Il met son crayon entre ses dents et commence à le mâchonner tout en sortant un feutre. Il trace des reflets, de la lumière, de la pointe mouillée du stylo, émaillant d'un bleu-gris aux aspects d'aquarelle les traits de ses croquis.

- Holy fucking son of a bitch !

Jerry s'avance d'un pas hésitant. Il regarde en arrière: il n'avait pas ses guitares sur lui pour une fois. Et visiblement, les laisser là haut loin de lui l'effrayait davantage que la pyramide.
Il semble réfléchir un instant puis, prenant son courage à deux mains, décide de laisser ses instruments aux mains de leurs hôtes. De toutes façons il avait encore son harmonica dans la poche. Il se promet néanmoins que ce ne sera pas pour longtemps.

Il s'avance encore et attrape la main de Fionna.

Jeudi 7 Juin, 21h44

Tenant fermement les mains, Fionna tire les deux téméraires vers le tétraedre. Fermement mais sans brutalité. Il y a de la confiance dans son attitude. Moira et Jerry la suive sans vraiment hésiter.

Le moustaches du major reprennent un allure plus convenable, soulignant ainsi le retour au programme prévu.
Le tétraèdre reprend son allure minérale et paisible de gros bloc de granit taillé.

La femme en sari, s'avance maintenant. Elle sourit paisiblement et propose avec un ravissant accent. "Puis je vous guider ?"

hrp : pour ceux qui sont partis, la suite est là : https://ayslinn.forumactif.org/ailleurs-f67/miromar-t160.htm#641

A peu près au même moment, un jeune homme châtain en costume discret sort de l'escalier et fait son apparition dans l'escalier. Les plus observateurs parmi vous reconnaisse l'un des deux serveurs du repas à l'hôtel.

"Major, j'ai ramené le retardataire."

Derrière lui .....

Thierry hésite quelques secondes. D'un côté, il n'aime pas trop l'inattendu, d'un autre côté ce tétraèdre semble montrer une technologie qui lui est inconnue. A la limite, il serait plus intéressé à rester de ce côté-ci pour voir s'il arrive à le démonter pour comprendre son fonctionnement, quoiqu'il doute d'y être autorisé.
En plus, autant il vaut mieux éviter de passer en premier dans les trucs inconnus, autant il serait malvenu de passer dernier. Après tout, il ne sait pas s'il n'est pas engagé dans un genre de compétition avec les autres, auquel cas il serait malvenu de passer pour un couard. Une dernière chose le retient.
"Hem... Major?"
Désignant son sac à dos et sa valise
"Est-ce que ce ceci peut passer là dedans? Parce qu'il y a des tas de trucs assez sensibles, pour lesquels je n'ai pas vraiment prévu de copies, donc j'aimerais pas que ça arrive en morceaux ou grillés"

Le major hésite entre les deux demandes qui lui sont faites puis ce décide à répondre en priorité à l'homme aux valises.
"Ca secoue un peu, mais pas plus qu'un voyage en train. Nous faisons transiter des appareillages fragiles par ce moyen. Vos appareils ne risquent aucun dommages que ceux d'une chute ou d'une perte, si vous les lachez....
Cela dit.... je peux vous donner ma parole d'officier que votre valise dans cette crypte est au moins aussi en sécurité qu'à votre domicile. Et avoir les mains libres présente souvent un avantage.
En outre, ce soir vous dormirez dans votre lit, dans une chambre de la Commanderie. Donc vous retrouverez les affaires laissées dans cette crypte dans quelques instants.

C'est vous qui décidez...."

Malgré sa patience et son éducation impeccable quoiqu'un peu martiale, on sens, en contre point, comme une trace d'agacement.

L'homme descend tranquillement l'escalier. La fraicheur de la pièce le fait légèrement frisonner sans pourtant réussir à le départir de son sourire sceptique. Il porte un costume taillé visiblement sur mesure, de couleur clair. Le bouc entretenu avec soin, les cheveux légèrement en désordre malgré une coupe de frais, il émane de l'individu un certain dédain, un jugement instantané négatif ou disons dépréciatif de l'avis des autres sur les événements. Il s'arrête quelques marches avant le bas de l'escalier. Ses yeux scrutent la pièce, analysant jusque dans l'ombre les détails de ce tableau.

Enfin, il finit les derniers pas s'incluant dans la scène avec lenteur et délectation. Ses pensées sont déjà en train d'étudier le phénomène. La crédulité n'est pas son fort et déjà son esprit échafaude les théories pour démonter le fragile montage des subterfuges.

Je me présente, Pietr L'indigent. Veuillez m'excuser mais un client avait besoin urgemment de mes lumières sur quelques affaires obscures. Je puis enfin me joindre à vous. Puisque je n'ai pas eut la chance de me joindre à la première partie de votre visite et que je m'amuse d'un rien, je me joindrai à vous pour la suite de cette ... * il hésite un bref instant sur le mot* opération inédite.

Amusé maintenant de ce qu'il comprend de la pièce qui se joue désormais devant lui, il ajoute.

Je suppose que nous disparaissons absorbé par cette lumière pour visiter un autre lieu? Dois je couper mon téléphone portable?

Thierry hésite encore un peu. Puis il va placer ses bagages dans un coin reculé de la pièce, loin du tétraèdre, avant de revenir vers celui-ci.

Prenant sa respiration, il s'avance vers la femme en sari avant de tendre silencieusement la main vers elle

Jeudi 7 Juin, 21h48


"Grumpf"

Tel est le son qui sort de sous les moustaches du major avant qu'un instant après se forment des mots articulés.
"Aucun problème de portable. Ni ici, ni ailleurs.
Installez vous auprès de nous.
Vous pourrez voir le déroulement des opérations.
Avant d'y participer vous même.
L'expérience personnelle vaut mieux qu'un long discours."

Puis il se tourne vers l'indienne : "Vous pouvez y aller Madame Patil"

Avec douceur, elle tourne son regard vers Thierry et elle avance leurs deux mains jointes vers la face pierreuse du monolithe. Une seconde avant que le contact se fait entre roches et chairs, la frontière immatérielle et franchissable apparait.
Lakmé affermit sa délicate poigne et les deux mains disparaissent au delà de la limite. Vous avez le temps d'observer qu'autour des mains immergées se forment de fugaces ondes concentriques. Celles-ci s'estompent rapidement quand le coude, le bras et l'épaule de ce couple si dissemblable s'avance dans le triangle équilatéral.
Et puis Lakmé fait un pas en avant, suivi de Thierry et ils disparaissent.

Le tétraèdre reprend son allure minérale et paisible de gros bloc de granit taillé.

Le major se tourne vers Gautier et ses derniers invités :
"Nous sommes deux guides et vous êtes trois néophytes. Qui souhaite aller avec Gautier maintenant, qui fermera la marche avec moi ?"

hrp : pour ceux qui sont partis, la suite est là : https://ayslinn.forumactif.org/ailleurs-f67/miromar-t160.htm#641

Pocco observe le phénomène avec de grands yeux, avant de se lever, comme par automatisme, et de commencer à tourner autour du tétraèdre, observant les groupes qui s'y enfonce avec curiosité. Un long moment de silence pensif plus tard, il tend la main vers le bloc, vers une face non encore utilisée, et l'immobilise a quelques millimètres de la matière... ou l'absence de matière.

Puis il tourne la tête vers le major, un grand sourire aux lèvres, visiblement anticipant la réponse

- Dites, Major... si j'ai bien compris le truc, si j'avance sans vous, vous n'êtes pas capable de me dire où je vais arriver, ni se que je vais y trouver?

"Bonne question !"
Un trait de visage, à la limite entre le soulagement et la satisfaction accompagne ces deux mots. Et disparait instantanément quand il continue sa réponse.
"Un débutant se perdra s'il s'engage tout seul dans un tétraèdre. Il est possible de le retrouver mais ça demande des efforts et du temps. Entretemps la personne égarée se trouvera face à des situations auxquelles il n'est pas naturellement préparé.
En outre si le débutant est comme vous, vierge de tout transit, je suis incapable de pronostiquer l'endroit où il ira."